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JE N'AI RIEN COMPRIS

JE VIS AVEC UN VIRUS

 

Je suis descendu de ton train,

m'égarant par peur du destin.

J'ai fuis le creux de tes reins,

me sachant maladroit d'instinct.

 

Je sais ! Je n'ai pas tout compris,

mais personne ne m'a appris.

Porter le poids de ton bonheur,

m'a semblé lourd, m'a fait peur.

 

Et je ne demande à Dieu,

que de me rendre courageux.

Je veux lutter pour tes beaux yeux,

t'offrir un « viens », non un adieu.

 

Je t'ai retiré ces moments,

qui t'appartenaient sûrement.

J'ai prié ton coeur de se taire,

et son silence m'enterre.

 

Je hais ma personnalité,

d'ignorer la réalité.

J'aurais tant voulu tes étés,

pourquoi le temps s'est arrêté ?

 

Et je ne demande à Dieu,

que de me rendre courageux.

Je veux lutter pour tes beaux yeux,

t'offrir un « viens », non un adieu.

 

Prends mes aveux et jette-les,

ou crois-les et pardonne-les.

Mon amour ne veut s'en aller,

il a tant de temps à rattraper.

 

Ne pleure pas, souris moi,

je ne suis là que pour toi.

Rien ne pourra nous séparer,

seule la mort pour l'éternité.

 

 

Chaque bonheur pour moi est géant,

et je dévore la vie avec engouement.

J'oublie que le temps m'est compté,

et mes émotions sont disproportionnées.

 

J'apprivoise ces angoisses qui me torturent,

et j'oublie la réalité de cette morsure.

Je n'ai de temps à offrir aux regrets,

je préfère donner à un espoir secret.

 

Je vis avec un virus,

et ce virus lentement me ronge.

Je sais que ma vie s'use,

que le temps pour moi s'interroge.

 

La vie m'a rendu diffèrent des autres gens,

mais je suis comme eux, je suis vivant.

Pourquoi me faut-il faire semblant ?

Pourquoi les regards deviennent-ils gênants ?

 

Certains plaisirs pour moi ont disparu,

mais une certaine intelligence en moi est apparue.

Je suis normal et mes capacités étendues.

N'essayez pas de m'interdire les mes.

 

Je vis avec un virus,

et ce virus lentement me ronge.

Je sais que ma vie s'use,

que le temps pour moi s'interroge.

 

Je voudrais revenir en arrière,

affronter ce sort et pouvoir le défaire.

Je voudrais que les remèdes s'accélèrent,

que la maladie oublie cette guerre.

 

Mais aucune porte ne peut me faire fuir,

ma seule issue est de continuer, de suivre.

C'est vrai J'ai peur mais ne veux subir,

je ne veux pas être mort avant de mourir.

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

LA BÊTISE HUMAINE

LA RENCONTRE DU BAR

 

Quand les silences n'inspireront plus rien ;

plus de souvenirs, de rêves à venir.

Juste une panique sans fin,

dans une solitude sans rires.

 

Quand tout nos pas n'auront aucune direction ;

perdus dans un monde sans ambitions ;

que nos efforts seront vains,

face aux fantômes du matin.

 

Qui endossera le chèque de tout ces mensonges ?

 

Quand le ridicule aura un visage, un nom.

Ce goût de regret irréversible dans notre raison.

Quand le plus fort de nos désirs naturels,

sera bien trop trafiqué, trop exceptionnel.

 

Qui détruira les murs de notre prison ?

 

Quand notre entourage sera fatalement rongé.

Victime d'un virus qu'on appelle projet.

Quand on ne boira, mangera que de fausses illusions ;

que l'on sera même incapable de nourrir la passion.

 

Quel baiser pourra nous délivrer de notre mauvais sort ?

 

Quand on ne sauras plus qu'on savait,

et on n'osera même plus se regarder.

Quand on se méfiera d'un sourire croisé,

que l'obscurité nous aveuglera malgré sa clarté.

 

Qui fera résurgir nos émotions, notre identité ?

 

On a tord d'inventer des lendemains bien trop au présent,

d'oublier le passé un peu rustre à présent.

Si notre présent devient lendemain,

que deviendra le passé de notre présent.

 

 

Je me trouvais dans ce bar par hasard,

attiré par ces solitudes qui mènent nulle part.

Devant un verre je regardais nonchalant,

défiler ces vies pleines d'un vide troublant.

 

Une histoire s'est approchée et m'a parlé.

Pas de faux discours ni de sourires faussés.

On ne s'est pas tout dit mais on s'est compris,

on avait envie de partager le même fruit.

 

Loin de ces heures, de ces attitudes permises,

loin des interdits de nos terres promises,

on a construit notre rêve en exil,

dans un monde plus docile.

 

Nos corps sous la lune se sont abandonnés,

à l'instant où la nuit de ses plus belles étoiles s'est ornée.

Nos caresses de douceur se sont bénies,

bercées par les soupirs du plaisir inoui.

 

En nous le bonheur s'est laissé emporter un seul instant,

s'envolant comme une feuille poussée par le vent.

Mais le matin doucement s'approchait,

ramenant ces certitudes qui nous cherchaient.

 

On étaient bien d'accord,

pas de tendres mots sur papier après l'aurore,

de coup de fils,

d'espoirs futiles.

 

On s'est dit à une prochaine,

un petit regard au fond des yeux, un p'tit sourire à peine.

Puis chacun a reprit son chemin,

marchant vers son lendemain.

 

 

 

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

QUAND TON COUR PENSERA A MOI

PETITE FILLE

Regarde l'océan à ta fenêtre,

Et dis-toi que je pense à toi peut-être.

Qu'il y a des forces qui jamais ne meurent,

Malgré ces moments qui font peurs.

 

Ne doute pas dans ton nouveau monde,

Les ombres font leur ronde.

Mais ne t'attarde pas,

Tu vaux mieux que tous ça.

 

Et quand ton cour pensera à moi,

Explique lui et ne ment pas.

Dis-lui que je suis autre part,

Que je ne suis pas en retard.

 

Essaye de ne plus penser à moi,

Le moins possible, juste quelquefois.

Ouvre tes portes et fais le ménage,

Ais le courage de tourner la page.

 

Eh ! je ne veux te savoir triste,

Souris et pratique un nouveau rite.

Même si ce n'est pas toujours facile,

Ta vie ne mérite cet exile.

 

 

Et quand ton cour pensera à moi,

Explique lui et ne ment pas.

Dis-lui que je suis autre part,

Que l'amitié à présent est notre étendard.

 

 

 

 

 

 

 

Il n'y a pas d'avenue, juste des rues,

Dans ton village d'argile et pierres nues.

La poussière se respire à pleins poumons,

Jusqu'au dernier recoin de la maison.

 

L'école dans ton village est fermée,

L'éducation est réservée à qulques privilégiés.

Toute la journée tu vas pouvoir t'occuper,

A courir derrière les étrangers.

 

Petite fille au visage de poupée,

Les hommes bafouent l'équité.

Petite fille au regard déserté,

Il faudra te battre pour ta liberté.

 

Ta poupée en tissu est usée,

Pourtant elle demeure ton unique jouet.

Courir jusqu'à la grande dune,

Reste le jeu préféré de l'infortune.

 

Tu ne mange pas toujours à ta faim,

Et tu rêve souvent d'un bout de pain.

La misère fait partie de la famille,

Son regard sur vous sans cesse pétille.

 

Petite fille au visage de poupée,

Les hommes bafouent l'équité.

Petite fille au regard déserté,

Il faudra te battre pour ta liberté.

 

J'ai mal de te savoir grandir,

Dans un monde où l'on déguise le pire.

Ton monde à trente ans de retard,

Victime d'une dictature standard.

 

 

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

NOUS DEUX C'ETAIT FORT

TU N'ES PAS COUPABLE D'EXISTER

Trois ans déjà loin de toi,

Et je ne suis pas mort, enfin je crois !!

Mes journées sont toutes aussi vides,

A croire que le malheur est une valeur solide.

 

J'ai du mal à me lever le matin,

Tu sais, je trouve ça absurde.

Se lever quand le cour est éteint,

C'est survivre sans nulle attitude.

 

Nous deux c'était fort,

Bien plus que certains records.

Rien ne pouvait nous atteindre,

Seul la mort a put tout éteindre.

 

Comme chaque jour je suis triste,

Comme chaque jour, surréaliste !

Mon seul calmant c'est te parler,

A défaut de ne plus pouvoir t'écouter.

 

Tu me manques comme tu peux voir,

Tu sais, t'occupe toute ma mémoire.

Il ne peut y avoir autre histoire,

Je suis incapable de recevoir.

 

Nous deux c'était fort,

Bien plus que certains records.

Rien ne pouvait nous atteindre,

Seul la mort a put tout éteindre.

 

J'ai du mal à reconnaître le monde,

Chaque heure  me semble loin de chaque seconde.

Je me sens loin de ceux qui sont si prés

C'est comme si je comprenais les choses qu'à moitié.

Ton courage ne suffit plus,

A ce monde de tristesse.

Les hommes et leurs abus,

Ont sali et trahis ta jeunesse.

 

Pleure petite ! n'es de honte,

Ton histoire est dure, je sais.

Ta vie n'est pas celle d'un compte,

Où la princesse est toujours gaie.

 

Tu n'es pas coupable d'exister,

Ce n'est pas toi qu'il faut torturer.

Il existe un monde sans cruauté,

Un monde où tu connaîtras l'été.

 

La guerre perdure dans ton quotidien,

Derrière chaque geste malsain.

Se traduisant derrière un simple dessin,

La raison de ce regard toujours éteint.

 

Poussé par ces gens que t'aime,

L'amour violé à l'extrême.

Nourrit d'histoires qu'il faut taire,

Ton monde manque de repères.

 

Tu n'es pas coupable d'exister,

Ce n'est pas toi qu'il faut torturer.

Il existe un monde sans cruauté,

Un monde où tu connaîtras l'été.

 

Parle petite ! de ce monde à détruire,

Donne-moi la main, il est temps de fuir.

Parle petite ! il faut changer d'avenir,

Changer tes cauchemars en sourires.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

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