Maman, je n'en
peux plus,
je ne trouve
pas ma rue.
Maman, j'en ai
marre si tu savais,
je n'ai plus
envie de trouver.
J'ai tout
essayé je crois,
j'ai tenté la
rébellion, prié les croix.
Mais je ne
cesse de me heurter au vide,
j'ai bâti des
châteaux de cartes si peu solide.
Tends-moi tes
bras,
ta chaleur est
la seule qui ne m'effraie pas.
Couvre-moi de
tes draps,
je n'ai pas
grandi malgré mon allure de soldat.
Maman, où sont
les bons ou les méchants,
je ne
comprends plus les gens.
Maman, qui a
grandi et qui est resté enfant,
tout le monde
tue et chacun se défend.
Je patauge
dans mes vingt ans,
je vis et
pourtant fais semblant.
Je suppose
qu'il me reste du temps,
mais J'en
laisse échapper tant.
Tends-moi tes
bras,
ta chaleur est
la seule qui ne m'effraie pas.
Couvre-moi de
tes draps,
je n'ai pas
grandi malgré mon allure de soldat.
Maman, où est
mon courage ?
Je suis si
faible et me sens lâche,
Maman, j'ai
tant de mal à sourire,
la fuite
serait-elle mon avenir ?
Je sais que tu
n'aimes me voir ainsi,
mais je
souffre dans mes nuits.
Garde moi
auprès de toi juste un instant,
le temps de
retrouver mes réflexes de grand.
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Quelques mots
sur une feuille inscrits,
juste pour
t'avouer que je ne sais plus qui je suis.
Quelques mots
pour te décrire mes dépits,
comme une
blessure qui m'a tant appris.
Je suis là, ne
sachant par où fuir,
je voudrais
courir vers toi juste pour te dire,
que tu restes
la seule étoile de mon firmament,
l'unique
légende de mes sentiments.
Et pourtant je
suis là ! A me lamenter ;
attendant que
le temps me donne une raison pour ne pas chialer.
J'ai si peur
de te rattraper et ne pas être à la hauteur,
comme une
bouée lançée et qui n'atteindra jamais ta profondeur.
Puisse ce
temps recroiser nos chemins,
à l'aube d'un
nouveau destin.
Et juste te
murmurer que je t'aime frida, je t'aime ;
tout
simplement et même !
Je me sens si
stupide de n'avoir sû comprendre,
que tu étais
mon unique coeur à prendre,
comme ces clés
infalsifiables,
et qui ouvrent
les portes de l'irremplaçable.
Comment
feindre ma souffrance ?
comment
peindre ton absence ?
toi qui hantes
ma conscience,
où que je
sois, en permanence.
Sache que je
suis vidé de toutes certitudes,
au milieu de
ma triste solitude ;
car je t'aime
frida, je t'aime ;
tout
simplement et même.
Et je
m'épuiserai à courir trop loin,
et je me
ridiculiserai à parler pour rien.
Je déployerai
toutes mes forces,
jusqu'à tomber
par faute de pauses.
Je crierai ton
prénom,
si fort que
les dieux l'entendront.
Je défierais
les vents qui glacent la raison,
jusqu'à
ignorer la beauté des quatre saisons.
Pour toi et
rien que pour toi,
je serais ce
que je ne suis pas,
car je t'aime
frida, je t'aime ;
tout
simplement et même !
même si la
distance nous a séparés,
si le temps
semble nous avoir jugés. |