Textes
Présentation Textes Encore Plus Contact

DIS MOI QUI JE SUIS

FRERO

 

Si tu me disais qui je suis,

toi qui me connais dans mes nuits.

Si tu reflétais mon vrai moi,

toi la seule qui m'aperçois.

 

Aide-moi à me retrouver,

ne me laisse pas seul sans idées.

Tends ta corde, viens me chercher,

j'ai l'air perdu si haut perché.

 

Qui Je suis ? Depuis que je vis,

je ne sais pas ce qui m'a pris.

Suis-je mort ? Depuis que je vis,

l'émotion n'est plus mon amie.

 

Dis, me comprends-tu encore ?

Dans ce monde sans nul décors.

Dis, veux-tu encore de moi

Qui ai tant de si peu de joies.

 

Ne me laisse pas maintenant,

j'ai besoin de toi constamment.

Ne me laisse pas, même si

si, je traîne dans l'inertie.

 

Qui je suis ? Depuis que je vis,

je ne sais pas ce qui m'a pris.

Suis-je mort ? Depuis que je vis,

l'émotion n'est plus mon amie.

 

J'ai ce que je ne voulais pas,

rattrapant j'ai perdu mes pas.

J'avale mais ne savoure,

j'ai faim même si tout bourre.

 

Dis-moi, toi la seule qui me voit,

est-ce que je suis toujours moi ?

Dis moi si ton coeur me loge,

si mes heures sont ton horloge.

 

 

Toi ! T'es presque convaincu,

que l'on a aucun point commun.

Moi ! J'ai du mal à te croire vaincu,

refusant de postuler pour le podium.

 

Qu'a tu fait de nos rêves d'enfants ?

ne nous vois-tu plus devenir des géants ?

croquant la vie à pleine dents,

et n'ayant peur de défier le temps.

 

Où es-tu parti mon frère ?

dans quel monde, pourquoi ce mystère ?

Lève toi et regarde moi mon frère.

Lève les yeux et arrête de te taire.

 

Tu demandes "où est le sens de vivre ?"

Tu m'avoues que t'as du mal à suivre.

Je vois la solitude dans tes larmes,

et je te sens impuissant et sans armes.

 

Où as-tu rangé nos liens de sang ?

Pourquoi te crois-tu seul à présent ?

Notre communion est sans limite,

prends ma main et apaise ce qui t'irrite.

 

Reviens, il est temps mon frère ;

comprends que ton monde est une barrière.

Envole-toi vers notre terre,

libère toi de ces chaînes austères.

 

Tu sais ! Tu étais mon héros, ma légende ;

un de ceux que les histoires attendent.

Tu ne peux décrocher ton image de mes murs.

Ma méfiance ne peut cicatricer sans tes points de soudûres.

 

Je t'en prie mon frère, remonte sur ton cheval.

Combat tes fantômes, cette douleur infernale.

Allez ! Comme à l'époque, deviens mon parachute,

quand la peur et l'équivoque me percutent.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

MAMAN !!

FRIDA

Maman, je n'en peux plus,

je ne trouve pas ma rue.

Maman, j'en ai marre si tu savais,

je n'ai plus envie de trouver.

 

J'ai tout essayé je crois,

j'ai tenté la rébellion, prié les croix.

Mais je ne cesse de me heurter au vide,

j'ai bâti des châteaux de cartes si peu solide.

 

Tends-moi tes bras,

ta chaleur est la seule qui ne m'effraie pas.

Couvre-moi de tes draps,

je n'ai pas grandi malgré mon allure de soldat.

 

Maman, où sont les bons ou les méchants,

je ne comprends plus les gens.

Maman, qui a grandi et qui est resté enfant,

tout le monde tue et chacun se défend.

 

Je patauge dans mes vingt ans,

je vis et pourtant fais semblant.

Je suppose qu'il me reste du temps,

mais J'en laisse échapper tant.

 

Tends-moi tes bras,

ta chaleur est la seule qui ne m'effraie pas.

Couvre-moi de tes draps,

je n'ai pas grandi malgré mon allure de soldat.

 

Maman, où est mon courage ?

Je suis si faible et me sens lâche,

Maman, j'ai tant de mal à sourire,

la fuite serait-elle mon avenir ?

 

Je sais que tu n'aimes me voir ainsi,

mais je souffre dans mes nuits.

Garde moi auprès de toi juste un instant,

le temps de retrouver mes réflexes de grand.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mots sur une feuille inscrits,

juste pour t'avouer que je ne sais plus qui je suis.

Quelques mots pour te décrire mes dépits,

comme une blessure qui m'a tant appris.

 

Je suis là, ne sachant par où fuir,

je voudrais courir vers toi juste pour te dire,

que tu restes la seule étoile de mon firmament,

l'unique légende de mes sentiments.

 

Et pourtant je suis là ! A me lamenter ;

attendant que le temps me donne une raison pour ne pas chialer.

J'ai si peur de te rattraper et ne pas être à la hauteur,

comme une bouée lançée et qui n'atteindra jamais ta profondeur.

 

Puisse ce temps recroiser nos chemins,

à l'aube d'un nouveau destin.

Et juste te murmurer que je t'aime frida, je t'aime ;

tout simplement et même !

 

Je me sens si stupide de n'avoir sû comprendre,

que tu étais mon unique coeur à prendre,

comme ces clés infalsifiables,

et qui ouvrent les portes de l'irremplaçable.

 

Comment feindre ma souffrance ?

comment peindre ton absence ?

toi qui hantes ma conscience,

où que je sois, en permanence.

 

Sache que je suis vidé de toutes certitudes,

au milieu de ma triste solitude ;

car je t'aime frida, je t'aime ;

tout simplement et même.

 

Et je m'épuiserai à courir trop loin,

et je me ridiculiserai à parler pour rien.

Je déployerai toutes mes forces,

jusqu'à tomber par faute de pauses.

 

Je crierai ton prénom,

si fort que les dieux l'entendront.

Je défierais les vents qui glacent la raison,

jusqu'à ignorer la beauté des quatre saisons.

 

Pour toi et rien que pour toi,

je serais ce que je ne suis pas,

car je t'aime frida, je t'aime ;

tout simplement et même !

même si la distance nous a séparés,

si le temps semble nous avoir jugés.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

FOU D'AMOUR POUR TOI

JE N'AI CESSE DE T'AIMER

Je pense encore à toi,

A notre vécu, parfois !

A ces moments sans gloires,

Enfouis dans ma mémoire.

 

Et c'est sans doute idiot,

C'est amour marqué d'un sceau.

Mais je n'ai su trouver mieux,

Que mon reflet dans tes yeux.

 

Je suis toujours fou d'amour,

Fou de t'avoir eu un jour.

Je suis toujours en apnée,

Immergé dans ta beauté.

 

Tu restes ma préférée,

Toi qui savais me parler.

Comprendre mes silences,

Dans la peur ou la chance.

 

C'est peut être insensé,

D'espérer te recroiser.

De laisser passer ma vie,

Comme un lâche qui fuit.

 

Je suis toujours fou d'amour,

Fou de t'avoir eu un jour.

Je suis toujours en apnée,

Immergé dans ta beauté.

 

Je n'ose te remplacer,

Je ne saurais simuler.

Je ne veux que ton amour,

Pour pouvoir vivre un jour.

Ca semble presque idiot,

D'enfin t'adresser un mot,

Moi qui n'ai fait qu'attendre,

Histoire de comprendre.

 

Le temps est passé sur nous,

Comme un bulldozer fou,

Sans même me retourner,

Ma jeunesse est passée.

 

Pourtant je rêve de toi,

Et souffre depuis longtemps.

Je n'ai cessé de t'aimer,

Ni d'être ton prisonnier.

 

Qu'elle phrase dessiner,

Pour peindre tous mes regrets.

La couleur du silence,

M'a détruit l'existence.

 

Je pensais qu'un jour la vie,

Briserait ce sort maudit.

Perdu dans l'indolence,

J'ai piétiné nos chances.

 

Pourtant je rêve de toi,

Et souffre depuis longtemps.

Je n'ai cessé de t'aimer,

Ni d'être ton prisonnier.

 

Mais que la vie est courte,

Quand on rate sa route.

Je t'aurais toujours cherché,

Sans jamais te retrouver.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

JE T'AIMERAIS A TOUT JAMAIS

MA TERREUR

 

Le ciel s'enrichit d'une étoile,

La vie t'a obligée à mettre les voiles.

Moi mon cour est en faillite,

Orphelin de toi, toi qui nous quitte.

 

Ici-bas, la vie n'a plus de saveur,

Le paysage est fade, il manque ta couleur !

J'ai vu sur un énorme vide,

Et j'éprouve un vertige que la vie valide.

 

Que Dieu te garde auprès de lui,

Moi je t'aimerais à tout jamais chérie.

Je t'aimerais malgré ce temps,

Bien au-delà de mon propre présent.

 

Je me demande encore comment avancer,

Commet survivre sans pouvoir t'enlacer.

Il ne me reste que ton odeur dans les tiroirs,

Et ton souvenir reflété dans mon intime miroir.

 

Dans la maison chaque objet me parle de toi,

Ouvre une blessure qui ne se refermera pas.

Je te sais si loin, mais te sent si près,

Que mon cour bat dans ta même éternité.

 

Que Dieu te garde auprès de lui,

Moi je t'aimerais à tout jamais chérie.

Je t'aimerais malgré ce temps,

Bien au-delà de mon propre présent.

 

C'est injuste et pourtant si réel,

Comment le destin a pût être si cruel.

Moi qui te croyais casi-immortel,

Ne peux t'imaginer avec des ailes.

 

 

 

 

 

 

 

Merci à toi ma terreur,

Pleine d'ardeur.

Dans mes plages au soleil,

Dans mes hivers sans pareil.

 

Merci, entre nous soit dit,

Sans personne « qui »

Pour ce retard qui m'a fait avancer,

Cette frustration qui m'a protégée.

 

Je suis là,

 Et ne te vois pas.

Et je panique sans toi,

L'assurance me fait proie.

 

Merci à toi ma terreur,

Chienne de sour.

Dans mon sirocco de bonheur,

Dans ma pendule sans heures.

 

Merci, et par dis !

Au loin des amis.

Pour ces quelques notes sans partitions,

Pour ces rôles sans script ni passion.

 

Je suis là,

 Et ne te vois pas.

Et je panique sans toi,

L'assurance me fait proie.

 

Merci à toi ma terreur,

Enfant de cour.

Dans ces sermons pleins de douleurs,

Dans ces louanges pleines de couleurs.

 

Merci, et puis !

Au risque de ma vie,

Dansons ensemble jusqu'à la fin,

Ensemble on rira bien.

 

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

[Index] [Présentation] [Textes] [Encore] [Plus] [Contact]

Copyright (c) Assist-Ordi 2002. Tous droits réservés.
Email