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LE TEMPS AU FOND D'UNE LETTRE

SACHES QUE JE T'AIME

 

Pour la millième fois je relis ta lettre,

et pour la millième fois ta présence envahit mon être.

C'est drôle cette impression de jamais fini,

comme ces prières au sens jamais redéfini.

 

Sur cette feuille que t'avais choisie, l'encre n'a pas déteint ;

et les mots ont gardé le même sens, celui que je retiens.

Etrange la façon dont le temps semble immobile,

figé au fond d'une enveloppe, comme isolé sur une île.

 

Au plus profond de moi, mon coeur saigne ;

quand dans le désespoir d'une larme, l'ironie de notre sort se baigne.

J'apprivoise ma solitude qui crie ton prénom,

envolé quelque part au fond d'un quelconque avion.

 

J'ai du mal à croire que notre histoire,

ne se résume qu'à quelques idées noires.

J'ai du mal à te chercher dans ma mémoire,

comme une photo cachée au fond d'un tiroir.

 

Sache que la force de ces écrits,

n'est rien, à côté de ces promesses qu'on s'était dites ;

de ces instants qui feront partie de notre vide infini,

comme un vase qui décorera la pièce de notre vie.

 

Au plus profond de moi, mon coeur saigne ;

quand dans le désespoir d'une larme, l'ironie de notre sort se baigne.

J'apprivoise ma solitude qui crie ton prénom,

envolé quelque part au fond d'un quelconque avion.

 

 

 

 

Je voudrais que tu saches,

ces choses que je n'ai jamais dites.

Ces choses aux mille pages,

qu'aucune autre histoire n'édite.

 

Je voudrais que tu comprennes,

ces gestes sans fondement.

Ces gestes devenus indigènes,

dans un pays qui m'était indiffèrent.

 

Parce qu'à présent je suis sûr,

que tes yeux ont détruit tous ces mûrs.

Parce que mon amour se fout de la bohème,

simplement saches que je t'aime.

 

Je voudrais que tu puisses voir,

cette attitude qui ne me ressemble pas.

Cette attitude étrangère à ma mémoire,

et qui sans conditions me fait marcher droit.

 

Je voudrais pouvoir t'expliquer,

ces clous qui ont dégonflé mon assurance.

Ces clous qui uni our ont failli me tuer,

et qui aujourd'hui ont si peu d'importance.

 

Parce qu'à présent je suis sûr,

que tes yeux ont détruit tous ces mûrs.

Parce que mon amour se fout de la bohème,

simplement saches que je t'aime.

 

Je voudrais que tu me laisses t'accompagner,

dans ces guerres qu'il te faudra gagner.

Dans ces guerres où ensemble nous seront armés,

pour un jour conquérir le territoire du sans cesse aimer.

 

Je voudrais que tu m'aimes,

que ma présence maquille ton côté blême.

Que ma présence rassure ton impatience,

et que ce texte soit plein d'incohérence.

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

TES DOUTES

TOI OU MA FIN !

 

Quand la fin du début sera-là.

Quand il t'appartiendra de dire "voilà".

Repenseras-tu à ces moments ?

Ou dédaigneras-tu ces sentiments.

 

Quand les couleurs de votre film

dépasseront les frontières de ton infime;

courras-tu vers lui ?

ou te perdras-tu dans la nuit.

 

En toi, se mélangerons doutes et pouvoir,

quand la brise glacera la route de tes espoirs.

En toi combattrons rages et envies d'y croire;

quand ta dernière larme se reflètera dans ton miroir.

 

Entends-tu le vent de son parfum, mugir ?

s'immiscer au plus profond de tes désirs.

Ne vois-tu donc pas l'ombre de sa présence ?

hanter ton quotidien jusqu'à ton absence.

 

Quand les feuilles mortes de votre histoire,

envahirons l'espace d'un quelconque trottoir.

Auras-tu la force de les balayer sans chercher à revoir,

la douceur des fleurs engendrées par votre histoire ?

 

Et si un jour, un seul instant,

ton âme s'envole à sa recherche;

ton âme fuit ton présent.

Sauras-tu voler au temps,

l'innocence de ces promesses d'enfants

gâchées par les tords d'un amour trop distant ?    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai beau ricaner tout en pleurant,

t'effacer de mon estime, te maudissant ;

j'ai si mal et si peur,

de ces instants à venir loin de ton coeur.

 

Je déguste cette amertume indigeste,

qui laisse impuissant, à court de gestes.

Je me demande ce qu'il me reste,

sans cette chaleur que je puisais sous ta veste.

 

Mon amour je n'attends que ma fin,

je n'imagine plus d'autres matins,

sans ton amour près de mon destin.

 

La vie n'a plus de goût,

quand la solitude est partout ;

dans ces verres qui rendent saoul,

parmi ces yeux dont tu te fous.

 

Ma vie a perdu sa direction,

mes forces n'ont plus le courage.

Je ne suis qu'un vagabon sans affection,

voyageant dans la déraison et la rage.

 

Car mon amour je ne savourerais que ma fin,

si tu ne reviens plus dans mes matins,

si ton amour ne croise plus mon destin.

 

Je n'entends pas ces voix,

qui me crient que loin de toi,

il existe un nouveau bonheur auquel j'ai droit,

d'autres moments pleins de joies.

 

Je me perds dans ces chemins étroits ;

ne te sachant pas près de moi ;

je me sais si maladroit ;

pourquoi n'est tu pas là pour guider mes pas.

 

Mon amour,

mon seul amour,

mon amour,

mes nuits, mes jours.

Remédieras-tu à ma fin ?

Redécoreras-tu mes matins ?

T'unissant pour toujours à mon destin.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

POURSUIS SANS MOI

DES DINGUES

 

Ne me demande pas pourquoi,

Il y a de la peine dans ma voix.

Certains jours sont lourds à porter,

Quand les rêves sont à vide d'idées.

 

Il y a des couleurs souvent incolores,

Et des parfums aux senteurs inodores,

Dans ce cour qui bat sans vie,

Dans ce corps qui ne savent combattre l'ennui.

 

C'est pourquoi tu dois poursuivre ton voyage,

Ignorer mon nom, mon visage.

Tu dois partir et tourner la page,

T'envoler vers d'autres rivages.

 

Je manque de raisons dans la déraison,

Mais personne ne perçoit cette prison,

Ses parois sont aussi froides que lisses,

La peur et la solitude y sévissent.

 

Toute histoire a goût d'amer,

Et se résume par une journée en enfer.

Résister à chacun des assauts,

C'est survivre au milieu des corbeaux.

 

 

C'est pourquoi tu dois poursuivre ton voyage,

Ignorer mon nom, mon visage.

Tu dois partir et tourner la page,

T'envoler vers d'autres rivages.

 

Pas à pas j'apprends à ne pas reculer,

A ne plus penser à tout ce qui a brûlé.

Ma vie est le plus grand des trésors,

Et l'abandonner serais mon plus grand remord.

 

Des dingues déambulant dans les rues,

La tête pleine d'idéologies qui tuent.

Entraînant des pommés sans vertu,

Et vénérant une cause perdue.

 

Des dingues apprivoisant la violence,

Au soit disant nom de l'intolérance,

Profitant de l'injuste ignorance,

De ceux qui vivent dans l'indécence.

 

Scénario à l'allure démentielle,

Dans un monde on ne peu plus réel.

Scénario on ne peu plus cruel,

Pour un monde au bonheur potentiel.

 

Des dingues s'octroyant des droits,

Violant celui de ceux qui croient.

Introduisant sous chaque toit,

La peur de ce qui ne se dit pas.

 

Des dingues bousculant l'histoire,

Sans nulle trace de mémoire.

Ne cherchant qu'une seule victoire,

Non celle de la liberté, mais leur gloire.

 

Scénario à l'allure démentielle,

Dans un monde on ne peu plus réel.

Scénario on ne peu plus cruel,

Pour un monde au bonheur potentiel.

 

Partout des dingues habillés en noir,

Envahissant le moindre territoire.

Des armes ambulantes sur nos trottoirs,

Un danger qu'il vaudrait mieux ne voir.

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

TOMATES POUR TA VIE

UNE SEPARATION SANS ADIEUX

 

Sombre monde te berce,

ombres immondes te pressent.

Fracas violents te stressent,

rires pertinent te lèsent.

 

Acteur un peu trop rêveur,

jouer sa vie est une erreur.

Courir les jupons du bonheur,

réussit à ceux qui n'ont peur.

 

Comptes-tu ce qu'il te reste ?

Quel amis pour toi conteste ?

L'absurdité en toi reste,

trop tard pour être modeste.

 

La misère te guette,

elle sait que tu regrettes.

Pour toi elle est en fête,

elle a sorti sa veste.

 

La solitude t'envahit,

l'assurance t'a trahi.

Il ne te reste que l'ennui,

et ta vie plongée dans la nuit.

 

Comptes-tu ce qu'il te reste ?

Quel amis pour toi conteste ?

L'absurdité en toi reste,

trop tard pour être modeste.

 

Il ne fallait rien attendre.

Il ne fallait rien comprendre.

Juste respecter et prendre.

Savoir recevoir et rendre.

 

Tu désirais avoir.

Tu pensais tout savoir.

Et bien la vie te le rend,

te facturant la vie d'avant.

 

Laissons les jours passer,

Comme un hommage aux jours passés.

Et sans même une page dédicacée,

Ecrivons deux versions opposées.

 

Soyons adultes et censés,

Puisque notre vie est brisée,

Ni mots, ni lettres déchirées.

Notre histoire reste à jamais rédigée.

 

Signons une séparation sans adieux,

Un divorce qui ne fasse mal aux yeux.

Puisque nos chemins s'éloignent,

Qu'enfin nos cours se rejoignent.

 

Il est dit que la fin se lit,

Mais pas que la fin lie.

N'offrons aucune larme en profusion,

Juste deux sourires en conclusion.

 

N'ajoutons à notre aventure,

A cet amour dans la démesure,

Un dénouement plein d'usure,

Qui fasse sourire dame rupture.

 

Signons une séparation sans adieux,

Un divorce qui ne fasse mal aux yeux.

Puisque nos chemins s'éloignent,

Qu'enfin nos cours se rejoignent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N.B : Tous les textes sont protégés et par conséquent hors de droits.

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